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le déjeuner sur l'herbe
docu ARTE les oiseaux des jardins, ici CLIC
les sanglots longs
les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone....
P
Verlaine
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ainsi te revoilà !
l'automne est un marronnier...
Marronnier (Larousse) : Petit article de journal sur un événement qui se reproduit à date fixe (départs en vacances, muguet du 1er mai…).
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la feuille d'automne, emportée par le vent...
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
Anna de Noailles
porte sur son dos sa maisonnette
dans le jardin de Maryse
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le noir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées....
J. Prévert
les petits riens, 2.
Avant de se faire brûler vif dans une rue fréquentée sur un trottoir ensoleillé, par une belle matinée d’automne, ou de s'écraser sur le bitume en se jetant d’un gratte-ciel, on prendra soin de rédiger quelques vers, un quatrain, au besoin un distique, en l’honneur de son petit pont japonais.
Rien ne peut mieux mettre en paix un homme avec lui-même pendant qu’il flambe sur un trottoir, que de penser qu’il n’a plus de dette protocolaire envers le pont microscopique de son petit jardin japonais.
Un pont si petit, si petit, qu’on ne quitte plus rien…
Alexandre Vialatte
diamètre du vase : 35 mm
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Septembre
Alexandre Vialatte, Almanach des quatre saisons :
Voici septembre et son étonnante lumière. Le soleil entre dans la Balance. Le son du cor se meurt au fond des bois.
La prune de Jérusalem tombe avec un bruit mou dans le jardin du presbytère ; une guêpe en suce la blessure d’or. Les brouillards viennent.
Septembre, neuvième mois de l’année, se compose de trente jours de plus en plus rapides, et de nuits ornées d’étoiles de plus en plus belles.
La colchique, poison mauve de l’automne, parsème les prés froids. Jamais la lumière n’a été plus pure.
L’écureuil, écœuré de résine, partage les mûres avec les grives et les fauvettes. Des bandes d’oiseaux parcourent le ciel. Voici le gang des corneilles noires, le parlement des pies, le tribunal des corbeaux, le geai sauvage et polyglotte, qui sème des forêts de chênes en dispersant les glands...
Les sorbes, les cornouilles sont mûres, et la grive descend des montagnes.
Prends ton carquois.
Les boules de neige et les rosés sont nés cette nuit, par longues traînées.
Prends ton filet à champignons.
Les chaumes sentent la paille tiède, la poussière est chaude. Les arbres laissent pendre un branchage accablé devant l’abreuvoir où la boue desséchée a moulé le pied double des bœufs. Calme. Voici l’équinoxe, le jour est plus jaune, la lumière a vieilli.
Prends ton panier pour les vendanges, voici déjà l’arrière-saison