Recherche pour “louis”
séduction
Esméralda, par Louis
le mur de l'atlantique
un cliché de Louis
sur le toit
un cliché de Louis
Tombelaine
une carte de Louis
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je t'offrirai des perles de pluie...
un cadeau de Louis
y'a l'feu à la neige...
un cliché de Louis...
avec deux croissants ...
Allez, Adèle, saute !
un cliché de Louis
bébé alpaca
Hercule, le bison, le pigeon et la mouette
un cliché de Louis
cessation d'activité
le mur de l'Atlantique relooké
une carte postale de Louis
rêvant d'un grand voyage
ne dérangez pas un éléphant qui dort...
par Louis, Islas Ballestas, Pérou..
petite icône
cadeau de Louis, restauré par Serge
pax in terris
avec la mer du nord...
handicap international, réédition d'actu
photo d'archive
elle est pleine la lune...
fête des mères...
ya pas le feu au lac
le feu, sur une idée de Joëlle, pour la communauté de Hauteclaire
pas au lac, mais à la neige et au ciel...
cliché Louis
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Audace...
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merci à Louis, Maryse M., Maryse, Valentin, Gaétan, Elise, Michel, Danièle, Serge, d'avoir parfois confié à Pictozoom
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le son du cor
chez Louis, on peut croiser Charlemagne et son armée, qui viennent de Roncevaux
Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.
A l'horizon déjà, par leurs eaux signalées,
De Luz et d'Argelès se montraient les vallées...
Sous le pont Mirabeau
un cliché de Louis
...Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont
Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure...
G. Apollinaire
une dame, à sa haute fenêtre...
Chambord
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C'est sous Louis treize ; et je crois voir s'étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,
Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue... et dont je me souviens !
G. Nerval, fantaisie
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Vimy
Vimy, le champ de bataille suivre le lien pour l'histoire
Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu
Quand j’ai déchiré ta chemise, et toi non plus
Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu’un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre ;
Et toi le tatoué, l’ancien légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux..
On part Dieu sait pour où
Ca tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu.
Quelque part ça commence à n’être plus du jeu,
Les bonshommes là-bas attendent la relève
Roule au loin roule le train des dernières lueurs,
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur.
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées.
Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un nom d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri. »
Louis Aragon